Entrevue exclusive : Andre De Grasse raconte comment le LASIK a changé ses performances, sur la piste comme dans sa vie personnelle
La précision est cruciale en athlétisme. Lorsque le sprinteur canadien Andre De Grasse a remarqué que sa vue commençait à faiblir, il a décidé d’opter pour la correction de la vue au laser à LASIK MD afin de s’assurer qu’il ne raterait aucun détail tant sur la piste que dans sa vie personnelle.
L’athlète de renommée mondiale a eu le LASIK il y a plus de quatre ans déjà, et depuis, il a brisé de nombreux records mondiaux et remporté davantage de victoires, dont une médaille d’or et deux de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo de 2020.
LASIK MD a récemment eu l’occasion de s’entretenir avec Andre pour en apprendre davantage sur comment le LASIK a changé sa vie, connaître ses ambitions et découvrir ce qu’il fait entre deux compétitions ou entraînements. Voici ce qu’il avait à nous raconter.
LASIK MD (LMD) : Tu jouais au basketball quand tu étais au secondaire. Comment as-tu découvert le sprint?
Andre De Grasse (ADG) : J’étais dans un programme d’éducation coopérative au secondaire, quand j’avais environ 16 ans. Un jour, après avoir distribué des CV et eu quelques entrevues pour un travail qui me donnerait des crédits [pour l’école], j’ai rencontré un vieil ami du début de mon adolescence alors que j’étais dans l’autobus pour rentrer chez moi. On bavardait en rattrapant les années perdues, et il m’a dit qu’il était en route pour l’Université York afin de s’y entraîner à la course en vue d’une compétition.
Je me souviens de l’avoir taquiné. « Tu cours vite? Il me semble que tu n’étais pas du tout rapide quand on était jeunes. » Bon joueur, il a répondu « Non, mais je m’entraîne. Tu devrais venir avec moi. On pourrait s’affronter sur la piste et voir qui est le plus rapide de nous deux. »
Je suis allé voir mon enseignante, qui était aussi l’entraîneuse des sprinteurs, pour lui demander si je pouvais me joindre à l’équipe. Elle m’a répondu que je le pouvais certainement, puisque l’équipe cherchait d’autres membres à ce moment.
Je me suis alors rendu là-bas sans savoir que je devais avoir un certain équipement. Alors que mon ami avait ses espadrilles à crampons et son uniforme, je portais mes vêtements et mes espadrilles de basketball. Je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais. Je pensais simplement courir contre mon ami. Mais à mon arrivée, un tas de gens s’y trouvaient déjà pour compétitionner. Je devais faire des tours de piste et me familiariser avec les blocs de départ, qui m’étaient totalement inconnus avant ce jour-là.
Je me suis donc mis à courir. Et je suppose que j’ai couru plutôt vite, car j’ai battu mon ami. C’est comme ça qu’on m’a remarqué. Plus tard ce jour-là, Tony Sharpe, un sprinteur qui a remporté le bronze au relais 4 x 100 mètres durant les Jeux olympiques de 1984, m’a approché pour me remettre sa carte de visite. « Tu devrais te joindre à mon équipe de coureurs. Je n’ai jamais vu pareille vitesse. Tu n’as jamais couru, et en plus, tu n’as même pas de chaussures à crampons ni d’uniforme. Joins-toi à nous, et je vais t’entraîner. »
J’ai accepté son offre de joindre son club, et c’est ce qui m’a permis de découvrir le sprint.
LMD : As-tu continué de jouer au basketball ou as-tu plutôt compris que tu avais du potentiel dans la course?
ADG : Après ce jour-là, j’ai continué à jouer au basketball pendant environ six mois. Toutefois, Tony n’approuvait pas. C’est alors qu’il m’a dit : « Tu dois faire un choix. Je suis sûr que tu peux faire de grandes choses. Je pense même que tu peux te rendre aux Olympiques. » En plus de me dire tout ça, il m’a annoncé que je pouvais compter sur une bourse pour me permettre d’aller courir aux États-Unis. Après avoir accepté cette offre, j’ai délaissé le basketball, faisant ainsi mon choix.
LMD : Qu’est-ce qui fait de toi un bon sprinteur?
ADG : De nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Il existe différents types de coureurs. On dit que je ne suis pas un coureur ni un sprinteur classique. À l’époque, mon entraîneur était très imposant et musclé. Je suis peut-être musclé aussi, mais plus petit que lui.
De nos jours, la dynamique n’est plus ce qu’elle était autrefois. La grosseur et la morphologie n’ont plus l’importance qu’elles ont déjà eue. Ce qui importe réellement est de faire le nécessaire pour travailler fort et s’entraîner avec acharnement. Les personnes qui ont ces objectifs sont celles qui courent rapidement.
Bien sûr, il faut aussi tenir compte de l’autre côté de la médaille : avoir un bon entraîneur et des chaussures à crampons de qualité, par exemple. Tout le monde peut courir. Il suffit d’être rapide. Au fil des ans, on m’a souvent demandé : « Comment fais-tu pour sprinter? Les sprinteurs classiques sont beaucoup plus gros et musclés que toi, qui es tout petit et maigre. » Je pense même que je suis l’un des plus petits sprinteurs au monde. J’ai la conviction que tout est possible lorsqu’on se concentre sur ses objectifs, travaille dur et s’entoure de bonnes personnes.
Mon entrée dans le monde de la course s’est faite de façon un peu étrange, mais au final, c’était une bonne chose. Je pense que j’encourage d’autres personnes comme moi à se mettre au sprint.
LMD : Y a-t-il eu un événement, avant d’atteindre les Olympiques pour la première fois, où tu as su que tu étais suffisamment bon en sprint pour faire des compétitions; un moment charnière où tout a basculé?
ADG : J’ai eu ma première bourse en 2012, et trois ans plus tard, je suis allé à l’Université de la Californie du Sud. Je me souviens de m’être entraîné avec d’excellents coureurs d’expérience qui m’ont donné énormément de conseils. J’étais très bien entouré. Puis, j’ai remporté le Championnat de la NCAA cette même année, en 2015. Cette victoire était un moment fort. Tout le monde m’a dit que remporter ce championnat était la dernière étape avant les Olympiques ou les Championnats du monde.
Malgré tout, même après cette performance, je n’étais pas particulièrement prétentieux ni en confiance. C’est durant les Jeux panaméricains à Toronto plus tard cette année-là que j’ai su que tout ce que j’avais appris pouvait me permettre d’atteindre le but ultime, soit de peut-être représenter le Canada aux Olympiques et d’être couronné champion un jour. Après tout, j’avais été capable de gagner malgré une pression énorme, devant une foule non seulement canadienne, mais composée de ma famille et de mes amis. Cette victoire m’a donné un regain de confiance pour me faire réaliser que tout était maintenant possible.
LMD : Inversement, as-tu déjà pensé tout abandonner après un certain moment? Si oui, comment as-tu réussi à surmonter cette difficulté?
ADG : J’ai subi une blessure à l’ischiojambier droit durant les Championnats du monde de 2017 à Londres, au Royaume-Uni. J’ai dû me retirer de la compétition, une décision qui a été plutôt dure sur le moral. Mon entourage m’a rassuré en me disant que j’allais revenir plus fort que jamais.
Pourtant, j’ai aggravé ma blessure en 2018. À ce moment-là, je me suis demandé ce qui n’allait pas. Je me suis alors dit : « Je devrais peut-être tout arrêter. Je ne suis peut-être pas fait pour la course. » Il est souvent difficile de se remettre suffisamment d’une double blessure pour recommencer à courir vite et être à son meilleur.
Malgré tout, on m’a encouragé et dit de ne pas abandonner, d’aller de l’avant, de continuer à me dépasser, d’aller en réadaptation et de tout faire pour guérir mon ischiojambier, comme d’adopter une nouvelle alimentation et de constamment m’hydrater. Les personnes de mon entourage m’ont aidé à me sortir du trou. Je me suis alors dit que je ne pouvais pas me faire ça, que je devais persévérer et espérer que tout aille pour le mieux.
J’ai déménagé et changé d’environnement, je me suis trouvé un nouvel entraîneur et je venais aussi d’avoir une fille. Les choses étaient telles que je me suis dit que je ne pouvais pas continuer à broyer du noir. Je devais continuer à avancer. Il fallait que je retrousse mes manches et que je regarde vers l’avenir. Après avoir réussi à franchir cette barrière mentale, j’ai pris du mieux.
LMD : Tu as l’air de carburer à la pression et d’être gonflé à bloc avant une importante course. As-tu des routines ou des rituels avant de sauter sur la piste, et comment réussis-tu à rester parfaitement concentré durant une compétition?
ADG : J’ai une routine qui m’accompagne jusqu’à un championnat. Je m’assure de n’avoir aucun souci, de ne pas m’inquiéter pour des riens. Je veille à ce que tout est en ordre dans mon entourage, que ma famille va bien, et que je fais tout le nécessaire pour trouver un juste équilibre dans ma vie et dans la gestion de mon temps.
Lorsque j’arrive sur les lieux d’une compétition, j’essaie de m’ajuster à la nouvelle heure et au décalage horaire en dormant et en mangeant adéquatement. Trouver un bon équilibre n’est pas une tâche facile, et j’ai la chance de pouvoir compter sur une bonne équipe qui m’aide à y arriver.
Lorsque c’est fait, je m’assure de manger trois repas par jour, comme chez moi. Le reste du temps, j’essaie de me changer les idées, car trop se concentrer sur ses courses peut être néfaste. Je ne veux pas trop m’inquiéter ni me rendre nerveux.
Durant les premiers jours, j’explore les alentours pour m’imprégner de l’atmosphère de l’endroit. Je privilégie les sorties où je n’ai pas à marcher beaucoup. La troisième ou la quatrième journée, je me fais masser tout en continuant à bien manger et à m’hydrater. Je me divertis en regardant des films et en passant du temps sur Netflix. J’écoute de la musique et je parle avec ma famille restée à la maison. Ces activités me détendent et donnent l’impression que je passe du temps tout à fait normal, ce qui me permet de ne pas me mettre trop de pression en pensant constamment à ma course.
Les courses ont habituellement lieu le soir, autour de 20 h ou de 21 h. La veille d’une course, j’ai donc l’habitude de me coucher plus tard pour aussi me réveiller plus tard qu’une journée normale. Je me réveille vers 9 h ou 10 h, puis je déjeune aux alentours de 12 h ou de 13 h, avant une séance avec mon masseur ou mon chiropraticien. Je retourne ensuite à ma chambre pour regarder un peu la télé ou un film sur Netflix, après quoi je fais une petite sieste. À mon réveil, je m’impose une courte période d’échauffement et j’écoute de la musique. Je prends ensuite un repas avant de monter dans le bus qui me mène jusqu’à la piste.
J’arrive sur place de deux heures et demie à trois heures d’avance afin de bien me concentrer. Je pense à ma course et parle à mon entraîneur pour élaborer un plan, déterminer les étapes à suivre et m’assurer que mon échauffement se déroule comme prévu. Pour me gonfler à bloc, j’écoute de la musique. J’ai dû écouter beaucoup de musique à Tokyo avant de courir parce que les gradins étaient vides. C’était un moment assez dur.
LMD : À quoi ressemble une journée d’entraînement typique quand tu n’as pas à te préparer pour une course importante ou les Olympiques?
ADG : Je m’entraîne six jours par semaine, soit du lundi au samedi. Je prends congé le dimanche. Le lundi, le mercredi et le vendredi, je m’entraîne deux fois. Je me rends sur la piste, je fais une pause, puis je prends une collation. Environ une heure plus tard, je fais une séance de musculation. Tout ça prend en moyenne de six à sept heures par jour. Après un tel entraînement, je rentre chez moi pour relaxer un peu avant l’arrivée des enfants. Je passe du temps avec eux et je recommence tout le lendemain.
Cette routine d’entraînement est très intense, particulièrement durant ce moment-ci de l’année où il n’y a pas beaucoup d’activité sur les pistes. Il est important de se garder en forme pour toujours aller de l’avant. Durant la saison des compétitions, je peux seulement m’entraîner environ quatre jours par semaine en raison des voyages à travers le monde. De novembre à la mi-avril, je maintiens un rythme d’entraînement de six jours par semaine.
LMD : Vas-tu compétitionner à Paris si tout va bien?
ADG : Oui, c’est mon objectif. Je veux courir au moins à Paris et, si mon corps me le permet encore, à Los Angeles en 2028. Car j’aurai déjà la trentaine à ce moment-là. Pour le moment, je prends les choses une à la fois pour me concentrer sur Paris.
LMD : Parlons un peu de ta chirurgie LASIK. C’est à Toronto en 2017 que le cofondateur de LASIK MD, le Dr Avi Wallerstein, a réalisé ton intervention. Comment le LASIK a-t-il changé ta vie, tant sur la piste que dans ton quotidien?
ADG : L’intervention a changé ma vie. Avant de l’avoir, j’avais l’impression que ma vue n’était pas optimale, et je ne voulais plus porter de lunettes. J’ai trouvé bien plus facile d’avoir le LASIK que de porter des lunettes ou des verres de contact, même sur la piste.
Avant de faire corriger ma vue, la ligne de démarcation derrière moi au relais 4 x 100 mètres me paraissait toujours floue. Depuis que j’ai eu le LASIK, je peux aisément voir la ligne et savoir exactement quand je peux commencer à courir. Je n’ai plus de source d’inquiétude. Le LASIK a beaucoup contribué à mes performances sur la piste.
Dans la vie de tous les jours, je n’ai plus à m’inquiéter d’oublier mes lunettes ni à craindre que mes verres de contact s’assèchent. L’intervention a augmenté ma confiance et mon bien-être.
LMD : As-tu le temps de faire un peu de tourisme lorsque tu voyages? Quel pays as-tu le plus aimé?
ADG : Oui, j’en ai l’occasion. Par contre, j’attends habituellement la fin de ma compétition. Je dispose souvent de 10 à 24 heures après une course avant de prendre l’avion pour me rendre à ma prochaine destination.
Je pense que mon endroit favori est Monaco. C’était beau et calme, alors après ma compétition, je suis allé relaxer près de l’eau. Toutes les villes où je vais sont belles, et j’ai particulièrement aimé les deux dernières que j’ai visitées, soit Monaco et Rome.
LMD : Quelle figure du monde de l’athlétisme t’inspire le plus?
ADG : Ma copine [et médaillée olympique] Nia [Ali] m’inspire énormément. Qu’elle réussisse à remporter les Championnats du monde après avoir eu des enfants m’a beaucoup inspiré. J’ai toujours su qu’elle le pourrait, mais être à même de constater son travail acharné chaque jour m’a époustouflé.
Enfant, j’ai toujours admiré les vedettes de basketball. Vince Carter était une source d’inspiration, car j’ai grandi en regardant les matchs des Raptors de Toronto.
LMD : Quand tu n’as pas de compétitions, quels sports aimes-tu regarder? Lesquels aimes-tu pratiquer lorsque tu es en vacances?
ADG : Je joue au golf et je fais de la natation. J’ai déjà essayé la planche à neige, mais j’ai décidé de ne pas continuer pour ne pas me blesser. Je préfère les sports où le risque de blessure est faible.
LMD : Quand tu étais jeune, que rêvais-tu de devenir quand tu serais adulte?
ADG : Je voulais être joueur de basketball dans la NBA. Quand j’avais six ou sept ans, j’ai dit à ma mère que je voulais le logo des Raptors sur un des murs de ma chambre, et elle a payé quelqu’un pour le faire peindre. Mon joueur favori était Vince Carter, et je voulais jouer dans la NBA comme lui. À mes yeux, il était un héros sportif.
LMD : Terminons sur une note amusante avec quelques questions rapides. Donne-nous la première réponse qui te vient à l’esprit! Prêt?
LMD : Préfères-tu parler ou envoyer des textos?
ADG : Envoyer des textos.
LMD : Facebook, Instagram ou TikTok?
ADG : Instagram.
LMD : Complète la phrase. Le LASIK est...
ADG : Extraordinaire!
LMD : Que préfères-tu manger le matin?
ADG : Des œufs et du bacon.
LMD : Si tu n’étais pas un athlète, quel serait ton métier?
ADG : Agent sportif, peut-être.
LMD : Quelle est ta barre de chocolat favorite?
ADG : Cookies 'n' Creme de Hershey.
LMD : Quelle est la vedette la plus cool que tu as rencontrée?
ADG : C’est une question difficile. Drake, peut-être? Je ne sais pas; il y en a tellement! Will Smith était cool et drôle.
LMD : Si tu ne pouvais manger qu’une seule chose pour le reste de ta vie, que choisirais-tu?
ADG : Probablement des fruits de mer.
Merci énormément, Andre, d’avoir pris le temps de discuter avec LASIK MD.
Nous avons déjà hâte de voir ce qu’Andre accomplira en 2022 et dans l’avenir grâce à sa vision parfaite!
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