Mauvaises décisions : quand les arbitres ont tout faux
Le travail d’un arbitre n’est pas simple. Il demande de la précision, de la concentration et une bonne capacité à accepter la critique. Le comédien Jay Leno a déjà dit à la blague que lorsqu’il était enfant, il voulait devenir arbitre, mais que sa vision 20/20 était un handicap à cette carrière. Par ailleurs, le thème de la vision semble très courant dans le monde du sport : si l’arbitre prend une mauvaise décision, c’est sûrement parce qu’il voit mal! Voici quelques-unes des pires décisions d’arbitres qui ont marqué l’histoire récente.
Soccer olympique : Canada c. États-Unis
Aux Jeux olympiques de 2012 à Londres, l’équipe féminine canadienne de soccer affrontait les États-Unis en demi-finale pour une chance de remporter la médaille d’or au match final. À la 80e minute, alors que le Canada menait 3-2, l’arbitre a accordé un coup franc aux américaines pour une faute commise par la gardienne canadienne. Une faute qu’on voit très rarement à ce niveau de jeu : avoir tenu le ballon trop longtemps dans ses mains. Ce qui a suivi a été déterminant : le coup franc a été frappé et le ballon a touché le bras d’une défenseure canadienne alors qu’elle essayait d’éviter le ballon. L’arbitre, Christina Pedersen, a alors jugé que la joueuse avait touché délibérément le ballon de la main et a accordé un tir de réparation à la superstar des États-Unis, Abby Wambach. La joueuse a marqué, ramenant le pointage à égalité, et les États-Unis ont remporté le match en prolongation.
Arbitres remplaçants de la LNF : Cowboys c. Seahawks
Pendant le lock-out des officiels de la LNF en 2012, d’autres arbitres ont été appelés en remplacement afin de poursuivre la saison de football. Malheureusement, ils n’avaient pas tout à fait les compétences requises pour des matchs d’un tel calibre, ce qui a donné lieu à une série de mauvaises décisions. Une d’entre elles s’est produite pendant le match opposant les Cowboys aux Seahawks. Alors que le quart-arrière des Seahawks, Russell Wilson, se faufilait à travers la mêlée sur un jeu avorté, le receveur éloigné Golden Tate a livré un puissant bloc crackback au défenseur Sean Lee. Mais au lieu de sortir un mouchoir jaune pour la faute commise et de punir Tate, les arbitres ont plutôt donné une faute à un autre défenseur des Cowboys pour avoir légèrement poussé un adversaire alors qu’il était déjà à l’extérieur du terrain. Disons simplement que les partisans des Cowboys ne l’ont pas trouvé drôle.
Séries éliminatoires de la LNH : Détroit c. Chicago
On reproche souvent aux arbitres de hockey d’ignorer les fautes mineures commises pendant les séries dans l’esprit de « les laisser jouer ». Eh bien, l’inverse s’est produit en 2013 au cours du septième match des séries opposant les Blackhawks aux Red Wings lorsque l’arbitre vétéran Stephen Walkom a concentré toute son attention sur un accrochage entre Kyle Quincey et Brandon Saad, qui s’est terminé au sol pour les deux adversaires. Pendant ce temps, Andrew Shaw des Blackhawks partait en échappé dans le territoire de Détroit, déjouait Niklas Hjalmarsson, marquait un but et donnait une avance au Hawks avec tout juste 1 min 47 s à jouer au match. Mais contre toute attente, Walkom a donné des pénalités mineures à Quincey et Saad et a refusé le but. Les partisans ont clairement montré leur mécontentement : non seulement l’arbitre avait violé l’esprit des séries — en particulier au match crucial numéro 7 — en donnant des pénalités pour des fautes aussi mineures, mais il ne portait pas du tout attention à tout ce qui se passait sur la glace. Tout arbitre digne de ce nom, disaient les partisans, aurait dû voir le joueur des Blackhawks s’élancer vers le but adverse.
Aucun arbitre n’est parfait, mais plus d’un bénéficierait grandement d’un examen de la vue et d’une correction de la vue au laser à LASIK MD. Les prix sont bons, la guérison est rapide et le simple fait de prendre de bonnes décisions grâce à une vision 20/20 ferait certainement le bonheur des partisans.